Couloir du cinquième étage

Elle prends enfin la parole
-Vous aimeriez le revoir Monsieur Amrynn ?

- Vous êtes... éternel... ?

Demande Ingrid, complètement dépassée par la situation.

- Tous les Oubliés le sont ?

Je réfléchis quelques secondes au sens des mots.

- Vous sous entendez que l'on peut vous tuer, mais que vous ne craignez aucune mort naturelle n'est-ce pas ? Êtes-vous... humain ?

Demandai-je, frissonnant. C'était là une grande puissance qui se dressait devant moi.

- Quoi qu'il en soit, peut-être pourriez-vous accepter de nous expliquer ? Que sont l'ordre et les oubliés ? Nous pourrions en échange vous renseigner sur les lieux, peut-être, si vous y cherchez quelque chose de precis.

- Je n’y pense pas, pour arriver à avoir tant de médailles sur le poitrail.. il dû être brillant, mais quand est-il de vous ? Étiez vous en accord avec l’Ordre messire ?

Son attention était ravivée, comme le feu. Elle comprenait que la séparation dû aux flammes, juste avant qu’il ne périsse avait dû flouter le tout.

- Dans quelles circonstances vous êtes vous retrouvé près votre différent si.. tel a été le cas ?

- Tous les Oubliés le sont oui, mais nous sommes peu nombreux désormais. Nos ennemis étaient nombreux autrefois, mais le temps... Le temps n'en a jamais été un.

Il s'avança à quelques pas des élèves.

- L'Ordre et les Oubliés entretenaient des liens solides autrefois. Mais nos chemins se sont séparés. A cause de l'avidité de certains, nous avons perdu nos alliés les plus précieux sur ces terres. Nous ne pouvons agir, nous ne pouvons que réagir, empêcher, arbitrer. L'Ordre en a tiré profit. Ioannes avait il fini par le comprendre ? Je l'ignore, mais je l'espère, encore aujourd'hui.

- Vous êtes comme un sort de protection en quelque sorte ? Ou c'est encore autre chose, d'un tout autre niveau ?

Il tente de raccrocher les wagons, mais avec simplement des brides d'histoires, c'est compliqué.

Ingrid écoute les explications d'Amrynn. Tout ceci était tellement compliqué.

- Qui étaient vos ennemis ?

Avant d'ajouter une seconde question, assez rapidement.

- Ces terres ? Il s'agit de l'Amérique ? Ou de l'Europe ?

L'homme, s'il en était bien un, me laissait songeur.

- Ainsi, votre apparition ici n'est pas un hasard mais une réaction à quelque chose... Quel est le but des oubliés ? Protégez-vous l'humanité de certaines choses ?

Farnese était frappée par le lien qu’entretenait encore Amrynn avec Ioannes malgré que ce dernier ai délibérément voulu le faire disparaître. Elle serra encore plus le bras de son frère jumeau, ne voulant en aucun cas être séparée. Cette fois-ci elle ne bougea pas d’un poil quand l’Oublié avança.

- Savez vous ce qu’il se trouve sous le lac messire ? Vous qui semblez bien connaître ces Terres.

- Tu n'y es pas petit.

Répondit t-il bienveillant à Amaël.

- Nos ennemis ont disparu depuis bien longtemps. Ils doivent désormais se cacher dans l'ombre, attendant le moment propice pour nous achever. Nous sommes en Amérique, pourquoi cette question étrange ?

Curieuse question.

- Nous protégeons l'humanité d'elle même et le reste du vivant.

Son regard s'arrêta un moment sur Farnese.

- Sous le Lac... Qui vous en a parlé ?

- Les puckwoodgénie nous ont parlés du lac.

Il fixe l'homme, ou la créature du moins.

- Quand vous parlez d'humanité, vous parlez d'elle dans son ensemble, ou simplement les sorciers ou moldus ?

Cette histoire m'intriguait de plus en plus.

- Il y a quelque chose sous le lac ?

Je ne savais que penser de tout ce mystère pour l'heure, des forces étaient à l'oeuvre et aussi excitant que cela me sembla, je me dis aussi qu'un gamin de onze ans n'avait pas sa place là-dedans.

- Et qu'est-ce qui menace l'humanité pour l'heure, sinon elle même ?

- Le temps était une menace pour vos ennemis ? Si c'est le cas, peut-être qu'ils ont disparu...

Donc l'histoire à laquelle ils avaient assisté semblait se passer dans le Nouveau Monde...

- On savait pas sur quel continent se passait les visions de le pensine. On hésitait entre l'Amérique et l'Europe.

Répond ensuite Ingrid, à la question qu'Amrynn venait de lui poser.

Farnese inspira en grand coup. Une menace pesait donc, les anciens qui semblaient avoir fait oublié se secret savaient, et un Oublié se trouvait face à eux.

- Un Puckwwodgenie nous a dit que les anciens savent ce qu’il en retourne mais ils sont partis.. étaient-ce vos alliés ? Nous pourrions agir pour vous, pour protéger à notre échelle l’humanité et les êtres vivants, comme vous y aspirez.

- Les Anciens Puckwoodgenie... De braves créatures, incomprises par beaucoup.

Commenta t-il.

- Sous le Lac se trouve sûrement un Fragment, c'est ce qui a dû m'attirer jusqu'ici. Voilà le vrai danger pour l'humanité.

- Un fragment ? De quoi ? Est-ce là les reliques dont parlait le chevalier de l'ordre ? Enfin, Ioannes sans doute.Il disait qu'il avait volontairement fait échouer sa quête, car la réussir aurait été néfaste. C'est ce dont il parlait ?

- Vous êtes extrêmement évasif pour quelqu'un qui prétend nous protéger...

- Les anciens Puckwoodgenie disaient que les hommes qu'ils ont vu avaient des croix. Il s'agissait de l'Ordre ?

Ingrid tentait d'y voir clair, malgré tout le flou de cette affaire.

Il sort de sa niaise (Déso)

- Un fragment ? A quoi servent-ils ?

La jeune fille hocha la réponse aux puckwoodgenies et écouta les question d’Ahriman, surtout la première qui était amplement suffisantes pour qu’elle ne surenchérisse.
Son regard se tourna vers Amaël. Ils venaient juste d’aborder la question du lac et l’Eternel ne pouvait peut être pas tout dire, ou alors seul les Anciens savent tout les détails. Ils étaient encore là, mais parti.

- Savez vous où sont parti les anciens Puckwoodgenies

Finit-elle par demander avec concidération.

- Car ce n'est pas un contre qu'on peut raconter aux enfants.

Ignorance rime parfois avec préservation.

- L'Ordre oui, une croix noire.

Amrynn pris une lente inspiration.

- Les Fragments de l'Ancien Monde. Bon nombre d'Oubliés ne savent même plus ce que ces fragments sont... Cela n'en est que plus difficile pour les retrouver et les protéger. Leur pouvoir est grand, c'est ce que nous sommes certain.

Dans l'ombre de sa capuche, Amrynn fronça les sourcils.

- Je dois partir.

Je voulais en savoir plus, c'était impensable pour moi alors de laisser cette histoire couler.

- Pourrons-nous vous revoir ? Reviendrez-vous ici ?