Re: Bibliothèque

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 14:28

- Au début, je pensais que c'était simplement pour... apprendre à contrôler nos pouvoirs, que nous étions amenés ici... C'est vrai que tous ces domaines de connaissances, bien qu'intéressants, me laissent perplexe...

Le garçon avait un vocabulaire relativement varié, ce qui pouvait peut-être parfois surprendre, m'enfin, ce n'avait rien non plus de grandiloquent.

par **Ingrid Kierkegaard** Mar 3 Sep - 14:32

Durant cette année et demi, Ingrid s'était habituée à avoir en face d'elle des individus ayant tous types de langage, cela ne la surprend donc pas spécialement.

- On fait bien plus qu'apprendre à maîtriser la magie. Il y a des cours sur tout un tas de matières, du Vol sur balai à la Mécanomagie en passant par les Potions.

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 14:41

Il soupire, se disant que cette fille était un peu simple.

- Oui je sais...

Il pose ses yeux sur la première page de son livre, et commence donc à lire, un coude sur la table, la tête dans la main.

par **Ingrid Kierkegaard** Mar 3 Sep - 14:44

Ingrid laisse par la suite le silence s'installer. Cela lui convient parfaitement. La blondinette reprend par la suite le cours de son ouvrage traitant des créatures magiques.

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 15:53

Après quelques minutes de lecture, Melchyah se leva, avec quelques questionnements en tête. Peut-être que ce lieu avait des réponses.

Il commença à déambuler tranquillement entre les rayons, observant ce qu'il y avait à observer. Les rayons étaient-ils classés par domaine, si oui, quels étaient les domaines accessibles ?

par **Maître du Jeu** Mar 3 Sep - 15:56

Les rayons étaient pauvres en livres, il y avait par conséquent, peu de catégories. Sortilèges, Potions, Histoire, Divers, c'est tout ce qu'il y avait.

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 16:00

Y avait-il autre chose que des livres scolaires ?

par **Maître du Jeu** Mar 3 Sep - 16:37

Dans Divers peut être.

par **Ingrid Kierkegaard** Mar 3 Sep - 17:01

Ingrid s'en ira tranquillement par la suite.

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 17:55

Il zyeute donc le rayon divers.

par **Maître du Jeu** Mar 3 Sep - 18:13

Il tombe sur plusieurs livres, l'un d'entre eux attira son attention.

Aventures d'un Auror d'Irlande

Par Jerry McGuire

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 18:34

En effet, il y avait de quoi attirer son attention : Melchyah ne connaissait pas grand chose du monde magique, et le mot "Auror" l'interpella donc. Il s'empara du bouquin, et commença à le feuilleter.

par **Maître du Jeu** Mar 3 Sep - 20:44

Le livre racontait les péripéties d'un Auror Irlandais au cours de ses missions aux quatre coins du Globe. Certaines de ces aventures étaient particulièrement prenantes. Cet Auror semblait traquer sans relâcher des mages renégats à travers le monde, agissant le plus souvent seul.

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 20:48

Melchiah comprendra que les aurors étaient des sortes de mages justiciers... Ce qui impliquait, comme le livre en témoignait : qu'il existait des mages criminels. Melchiah put-il en apprendre davantage à ce sujet ?

par **Maître du Jeu** Mar 3 Sep - 21:56

Avant de partir pour une mission chez les Kazakhs, je dû calmer ma chère Tara, la pauvre me voyait partir loin, trop loin. Aventures et dangers, voilà ce qui m'attendait là bas, au coeur de ces steppes froides, pour arrêter ce sorcier fanatique qui voulait faire revivre l'empire des khans mongols. Rattrapé par la réalité, je dû me rendre à l'évidence que les chances de survie d'un Auror seul étaient minces, c'était une mission pour tout un groupe expérimenté, je manquais des deux, d'acolytes, et d'expérience. Effrayant les moldus, ce sorcier s'était forgé une réputation pour le moins morbide dans les steppes.

Les villages racontaient que le cavalier de l'ombre capturait les enfants la nuit... D'autres parlaient de l'esprit du Grand Khan qui hantait ses anciennes terres.

...

La traque dura de longs mois et le renégat était comme invisible, insaisissable. Il semblait partout et nul part à la fois, j'ai parcouru des centaines de kilomètres, interrogé des dizaines et des dizaines de personnes. Les récits se ressemblaient tous. Poursuivre ne fonctionnait pas, piéger était inutile. Je dû me rendre à l'évidence, cette mission serait quoi qu'il arrive, un échec. De retour au pays, je dû faire un rapport détaillé, essuyant les invectives, les menaces de renvoi, de jugement. Aucun de ces vieux sorciers n'avaient idée de ce qu'il pouvait bien se passer là bas, à des milliers de kilomètres de chez eux. Je crois au final, qu'ils en avaient peur.

par **Melchyah** Mar 3 Sep - 22:37

Le néophyte avait été tant absorbé par ces longs récits, qu'il s'était laissé glisser contre une étagère, jusqu'au sol, pour avoir une position confortable à la lecture.

- Eh bien... Ces deux mondes ne sont pas bien différents, si on omet la magie...

Soufflait-il pour lui même, bien qu'à voix haute, le ton soulignant d'ailleurs le dernier mot : magie. Il avait beau être là depuis déjà un petit moment, il était loin de s'être accoutumé à cela.

Perdu dans une torpeur réflective, Melchyah commençait à songer à l'avenir, lui qui ne l'avait jamais vraiment fait auparavant. Il fallait dire que les perspectives d'un futur, n'étaient pas ce qui égayaient le plus la vie d'un orphelin, grandissant dans un village paumé... Enfin, encore était que le blondinet avait eu quelques rêves, déchus par sa nouvelle condition. Il était peut-être l'heure de rêver en tant que sorcier ? La justice n'était pas ce qui faisait battre son coeur, mais l'aventure oui, et Auror semblait être un "métier" pouvant lui étancher cette soif là. Sans convictions pour le moment, cette petite idée commença à germer dans son esprit encore bien immature.

Revenant à la réalité, et à l'ouvrage entre ses mains : il se posa une multitude questions. Les histoires de grands méchants sorciers mystérieux étaient-elles légions dans le monde de la magie ? Ou ce cas était quelque peu à part ? Si oui, alors peut-être qu'il pourrait s'y pencher un jour, et ce jour pourrait bien advenir plus tôt que l'on pense... Ainsi, Melchyah chercha des repères temporels à cette histoire : de quand datait-elle ? Elle était peut-être déjà résolue depuis longtemps, ou loin de là, qui sait ?

En outre, restait-il quoi que ce soit à lire ?

par **Maître du Jeu** Mer 4 Sep - 2:52

Un autre extrait tout aussi intéressant suivait.

Les gens de cette contrée semblent avoir conservé de profondes racines païennes. Les mythes et les légendes, n'étaient pas ceux des évangiles et des apôtres. Ils étaient nordiques, on sentait l'inspiration des Scandinaves, des Slaves, pas des Latins et des Anglso-Saxons. Le Cavalier de l'Ombre des terres Kazakh courait toujours, je le savais et je n'y pouvais rien. Il fallait que je trouve les autres, les autres sur chaque continent. Mes sources m'indiquèrent une vieille commanderie teutonique abandonnée, vestige des guerres contre les Polonais plusieurs centaines d'années auparavant.

Cette ruine était vide, vide tout, de mobilier, de vie, même de pierres. Tout lui manquait et pourtant, c'était ici que commençait mes recherches, une nouvelle traque.

Il m'attendait dans la chapelle, tout vêtu de noir, véritable corbeau. Face à la croix, c'était un homme pieux, face à moi, c'était le pieu qui l'attendait. Il ne dit rien, sa barbe grisonnante, ses rides creusées parlaient déjà pour lui. C'était incarnait presque à lui seul tout un pan de l'histoire d'un ordre disparu, morcelé par le temps. Relique d'une autre époque, il fit glisser sa baguette le long de sa manche, son regard glacial rappelait les derniers Vikings que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Deux hommes étaient ainsi à quelques mètres l'un de l'autre, engagés dans une discussion sourde. Les vitraux saints étaient seuls témoins de cette scène étrange. Je vis un éclair passer dans son regard, il n'était pas là pour m'affronter, il n'était pas là pour tout risquer, nous le savions tous les deux. C'était l'homme que je cherchais.

Le corbeau s'évapora dans une masse ombreuse, il disparu sans un bruit, me laissant seul avec moi même et mes interrogations. Je n'étais plus sûr de rien, devais-je l'arrêter ? Le tuer ? Le suivre et l'écouter ? L'avenir ne tardera probablement pas à me le rappeler...

par **Ingrid Kierkegaard** Mer 4 Sep - 9:16

Ingrid entre dans la bibliothèque, juste après avoir petit-déjeuner. Elle vient, encore une fois, travailler dans ce havre de paix qu'est le fond de cette salle.

par **Melchyah** Mer 4 Sep - 11:44

Kazakh, viking, slaves, et autres mots farfelus pour l'orphelin, faisaient qu'il s'y perdait un peu. Où étions nous désormais, dans un pays européen ? L'intrigue le pousserait à chercher des informations sur tous ces mots qu'il ne comprenait, plus tard. Pour le moment il se contenterait de continuer la lecture, pour récolter les pièces du puzzle dans son esprit, l'assemblement viendrait en temps voulu.

Il poursuit donc la lecture s'il y avait encore à lire, et cherchera toujours des indices temporels, connaître l'époque de ce récit lui était capital.

par **Ingrid Kierkegaard** Mer 4 Sep - 13:38

Après de nombreuses heures de travail, la blondinette quittera tranquillement la bibliothèque.

par **Clémence Sanders** Mer 4 Sep - 20:09

La jeune Clémence venait souvent ici ces derniers temps, son rêve et les nouvelles d'Europe occupaient toute ses pensées

Aujourd'hui elle concentra ses recherches sur un moyen de locomotion pour L'Europe, la dernière fois elle avait trouvé que les Portus pouvaient être la solution, elle fait donc quelques recherches supplémentaire notamment si elle pouvait trouver un portus a Grimsby ou aux alentours

par **Maître du Jeu** Mer 4 Sep - 20:32

1805 pour le premier récit et 1806 pour le deuxième.

par **Ingrid Kierkegaard** Jeu 5 Sep - 10:24

Ingrid est évidemment présente ici, en train de travailler, au fond de la bibliothèque.

par **Ingrid Kierkegaard** Jeu 5 Sep - 12:23

Ingrid tourne tranquillement les pages de son livre actuel, assise seule au fond de la bibliothèque. Arcadia était étrangement désert ces derniers temps.

par **Ingrid Kierkegaard** Jeu 5 Sep - 14:18

Ingrind continue de travailler sans relâche, en négligeant même son déjeuner.

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