Un Coin Fleuri du Parc

-Ecoute c'est très sympa comme proposition mais je vais la décliner, je trouve ça inutile et dangereux comme idée vous allez juste vous mettre en danger en vous mêlant a des affaires qui ne vous regardent pas.

Il regarde les deux élèves et soupire.

Tout en prenant le pain au lait Serpico dépose son  doigt sur ses lèvres les tapotant plusieurs fois.

-S'attaquer à nous...hum.

Il prend une longue réflexion avant de répondre.

-Non ils ne le feront pas assurément.  Mais il vaux toujours mieux couvrir nos arrières Farnese ! Les engagements ça va ça viens mais au final tout ce qui compte c'est la confiance pas vrai ?  Puis l'autre comédien de l'autre soir n'a pas accepter mon offre rappelle toi ! La course poursuite à débuter avant.


Serpico regarde de nouveau le blond avant d'ajouter.

-Mais c'est eux qui essayent de nous inclure dans leur bagarre ! Tu n'a pas vu la grande folie en salle commune hier ? Je te jure c'était avec des sorts et tout !


Explique t'il en accompagnant ses paroles de grands gestes.

-Je n'ai pas assisté a ce qu'il c'est passer hier dans la salle commune mais reste loin de ces histoires avec ta sœur et il ne vous arrivera rien les professeurs vont surement s'occuper de cette affaire.

Il ne devra pas tarder et se préparer pour la cérémonie de ce soir.

-Bon moi je dois filer j'ai encore quelque chose a faire avant la cérémonie de ce soir.

La soeur semble d'ailleurs murmurer quelques paroles à l'oreille de Serpico qui écoute avec attention avant de conclure son échange avec le blond.


-D'accord ! Bon toi au moins tu te comporte comme un vrai grand pas comme l'autre fou qui voulait créer une armée avec nous les nouveaux? Tu y crois ça ? Au lieu de prévenir les adultes !


Le garçon finira par se lever et retirer son gant droit auquel une main d'une texture tout à fait normale apparaît. Cependant sur le haut de celle-ci et les poignets Charles pourra voir légèrement les même marques de brûlures au travers de la manche de Serpico.

-J'espère pouvoir te reparler bientôt, t'es chouette de pas avoir couru en me voyant.


Dit t'il en lui tendant sa main droite avec un visage plus ferme et sérieux, gardant cependant un petit sourire qui pouvait être trompeur.

-j'essaye de faire de mon mieux mais on dirait que tout le monde ne pense pas comme moi.

Il lui serre la main en souriant.

-A une prochaine Serpico et faite attention a vous.

Il retourne au château.

Farnese s'était donc penchée vers l'oreille de Serpico pour lui murmurer ceci:
- Nous pouvons seulement proposer à ceux qui étaient choqué de la brutalité des deux camps de rester avec nous si ils ont peur. Ils ne voudront pas tous combattre et comme ça ils ne seront pas seuls à la merci des membres du cercle mais ils seront libre de ne pas rester aussi, comme ils veulent.

Comme ça, elle était plus d' accord avec son frère et le blond pouvait être plus en paix pour eux deux. Elle salura Charles.

-M'ouais non oublie cette idée de groupe, les gens ici vont vite m'ennuyer à part quelques uns qui ont des bonnes têtes.

Serpico se gratte la chevelure puis demande.

-Tu pense que il y'a des créatures dans le lac ? Tu veux pas qu'on aille voir dit ?

L'effet était là aussi, trop de complications et c'était l'annulation. C'était mieux comme ça et intérieurement la fillette soupira avant que le côté trop curieux et actif de son frère ressorte. En un sens c'était positif, ça changeait mais..

- Allons continuer notre pique-nique au bord du lac.

Pour ne pas plus l'exciter s'était juste cette parole qui sortit de sa bouche avant qu'elle ne se lève, tendant la main à Serpico pour l'aider à se lever.

Passant par là, Regina revenait de sa pause révision.

Elle salut Ozyrd le rejoignant.

- Hey.

- Comment vous allez ? On s'est pas revu depuis la répartition et... entre les tours.

Demande-t-il en souriant, les invitant a le rejoindre sur le banc.

- Bien, et toi ? J'ai revu le dragon l'autre fois.

Il s'assoit à sa droite.

Elle reste debout, n'adressant pas de regard à son agresseur.

- Drôle de phénomène d'ailleurs, ce qu'il s'est passé ce soir là.

- Bah je sais bien, tu me l'as dis quand t'es apparu devant tout le monde. Il a donné sa flamme au Champion d'Autriche je crois ?

Ozyrd observe Regina par ailleurs, constatant qu'une certaine tension demeure entre les deux protagonistes.

- Tu as pu aller dans la salle du dragon ?

Il demande quand même, bien qu'il sache que celle ci était fermé.

- Oui. Je sais pas vraiment à quoi ça sert mais bon.

Il s'étire.

- Oui c'est juste que les énigmes ont changé.

- Je suis retourné à la porte de mon côté, elle demeure toujours close.

- Il peut utiliser le feu maintenant normalement ?

C'est du moins ce qu'il pense, c'est selon lui l'utilité de la flamme du dragon.

- J'ai eu des nouvelles informations aussi, mais l'interdiction d'en parler aux Professeurs, juste a vous.

Ozyrd observe Regina, il n'en est pas choqué puisqu'il connait la réponse.

- J'en sais rien. J'ose pas trop lui parler, il est un peu flippant. Tu devrais savoir toi non ?

Il se gratte la tête, circonspect.

- Bien sûr.

- Quelles sortent d'informations ?

Elle aussi était au courant pour une certaine chose.

- Je.. notre Protecteur, il te fait penser à personne ?

- Aucune idée, je l'ai appris seulement parce que tu me l'as dis, par contre je sais qu'elle est nécessaire pour ouvrir la porte mais pas seulement la flamme.

Ozyrd chuchote en observant qu'il n'y ai personne autour. Apparemment cette histoire de Duelliste prend de l'ampleur et il préfère ne pas s'en mêler, mais on dit qu'ils sont partout.

- Votre Protecteur ? Celui qui s'est transformé en papillon ? Non je le connais pas.

Meme si il a tilté sur le mot rejeton employé pour désigner les deux Protecteurs.

- Ce que je voulais vous dire, c'est que le marteau, c'est moi qui l'ai, il est encore tout petit et il grandira en même temps que ma sagesse selon mon protecteur et lui aussi est nécessaire a l'ouverture de la porte. D'ailleurs, les secrets de la montagne, c'est par cette porte qu'il faut passer pour y'aller, le Nain Traître va forcément me viser tôt ou tard pour avoir le marteau et l'ouvrir...

Ce qui n'a pas l'air de lui faire peur pour autant, le jeune garçon protégera ce marteau comme il le peut un maximum, bien qu'il ne considère toujours pas que celui ci lui appartient. Il ajoute cependant :

- L'ouverture de la porte est seulement le début du périple.