Le Grand Réfectoire

Farnese se mordit l’intérieur des lèvres. Elle ne voulait pas repartir dans la pensine.. elle avait déjà pressentit que le souvenir allait être douloureux.. elle ne voulait pas assister à un autre ou pire, au même.

- La personne en haillon est morte sous les flammes ?

Demanda-t-elle avec un brin de lucidité, pensant qu’elle l’était.

- Caleb.. si tu veux je peux te prêter la lettre pour que tu sois au courant de tout.

- A plus tard Elena, fais attention à toi !

Répond Caleb avec un dernier sourire pour sa cadette. Il regarde ensuite Farnese et secoue la tête.

- Non, on ne sait pas quels dangers peuvent se présenter, mieux vaut que tout le monde reste groupé.

- Je sais pas... J'imagine qu'on en saura plus quand on aura plus d'informations.

Ingrid était convaincue qu'ils parviendraient à trouver de quoi continuer à avancer.

- Tu ne veux pas lire la lettre ?

Ça n’avait pas de lien avec ce qu’il disait, elle eut un air étonné.

- Nous devons attendre les autres avant d’avoir plus d’information, même si nous allons à la bibliothèque..

Maugréa la jeune fille comme vexée par ce qu’avait dit Caleb alors qu’elle ne lui parlait pas de ça.

- Ah, la lettre, si pardon, même si je risque de ne pas y comprendre grand chose sans la pensine, ça ne coûte rien d'essayer.

Répond Caleb en tendant la main vers Farnese pour s'emparer de la dite lettre.

Farnese lui remit la lettre où était inscrit:

« Rends toi sur les Terres Oubliées
Trouve le avant qu'ils ne nous trouvent
L'Ordre doit perdurer
Nous attendrons ton retour
Ou nous attendrons la mort
Si c'est en leur possession, notre monde risque de s'effondrer.
Les Oubliés ont prévenu mais les Oubliés ne sont plus de confiance.
Mon frère, je te salue. Puisse le destin être de ton côté. »

Son regard se releva vers l’étendard du phénix.

- Mouais, là comme ça, ça ne me dit rien du tout. Seulement un avertissement de plus que ces terres sont dangereuses. Je commence à me demander si c'était une bonne idée de construire une école ici, finalement.

Répond il après un moment de réflexion, après avoir rendu la lettre à Farnese.

- Il semblerait que les Oubliés étaient au courant d'un danger planant sur cet endroit, et qu'ils devaient protéger quelque chose au péril de leurs vies.

- Je pense qu’il s’agit du passage qui mène sous le lac.

La fillette se tourna vers Ingrid.

- Tu lui en as parlé ?

Elle reposa son visage sur Caleb pour offrir des précisions.

- Le château est devenu sa prison, il l’à voulu, il ne voulait pas obéir à l’Ordre, c’était un cracmol.

- Oui. Je lui en ai parlé. Je lui ai expliqué les grandes lignes.

Répond la petite blonde.

- Dans la vision il y avait un commandant en amure qui défia un de ses « subalterne » en haillon qui est devenu son ennemi, je pense que ce premier homme à rédigé cette lettre de consigne, un commandant à son chevalier. Il a.. évoqué l’Ordre.. Oubliés, les frères..

Elle n’était pas sûr car c’était à ce moment qu’elle était en panique, mais elle avait suffisamment retardé la pression de retomber avant de pleurer pour avoir entendu..

- Peut être que ça a un lien avec la menace dont parlent les Puckwoodgénies, vous savez, celle du lac !

Réalise Caleb, sujet à réflexion.

- Ca fait déjà pas mal d'éléments en notre possession, c'est pas mal.

Avant de se taire pour écouter Farnese.

- Je vous laisse, je dois aller travailler !

La blondinette sombrera ensuite dans l'AFK le plus total.

- Une menace, celle du lac ? Peut être voulaient-ils posséder un monstre qui se trouve sous le lac ? Les Puckwoodgenies évoquaient les Oubliés aussi, ce ne peut être une coïncidence, ce sont les mêmes. Pour l’Ordre ils n’étaient plus de confiance, ils le sont peut être pour nous alors !.. La menace devait être réelle mais ils l’ont ignoré.. et envoyé le chevalier seul. Mais il ne peux nous dire ce qu’elle est puisqu’il a abandonné.

Le cerveau de Farnese tournait, elle fit un grand salut à Ingrid, rangeant de l’autre main la lettre dans sa poche.

- Il faut interroger les Puckwoodgénies au sujet des oubliés, peut être qu'ils pourront nous dire quelque chose à ce sujet.

Répond il, convaincu.

- Bon, je vais aller m'entraîner moi, à plus tard.

Il sera parti après la réponse de la jeune fille.

- Bien vu. Ils disaient seulement qu'il s'agissait des anciens, ils ne connaissaient pas ce que les Oubliés savaient mais ils pouraient nous dire qui ils sont.

Farnese acquiesca pour faire de même est s'en aller.

- Moi aussi, les sorts n'attendent pas. C'était une bonne discussion, et la suite de l'ancienne pouvons nous dire.

L'heure du gouté arrivé, Farnese pénétra dans le réfectoire les mains le longs du corps. Celle ci vit Ingrid et, elle remarqua que son ventre cria famine. Ses deux jours de jeunes avaient su reprendre le pas sur un repas correct de la veille.

- Qu'elle potion concoctes-tu Ingrid ?

Une façon originale de saluer une personne.

Ingrid ajoute toujours du sucre dans son verre. Il en faut de très grandes quantités pour rendre cette mixture buvable.

- Salut Farnese ! C'est du thé.

Enfin, techniquement on est plus proche du goût du sucre dilué, plutôt que celui des plantes.

Farnese constata avec un peu d'effroi le nombre de morceau de sucre qui se diluait dans le thé.

- Je n'aurais pas remarqué si tu ne me l'avais pas dit.

D'un mouvement de tête elle montra la surcrière. Étrangement, la fillette eut envie de parler des effets négatifs du sucre qu'elle pouvait connaître. C'était dans compté son regard qui dévia vers l'étendard, secouant légèrement sa tête.

- Salut Ingrid, alors, tu fais une expérience du nombre de sucre qu'll faut pour saturer une boisson chaude comme le thé ?

C'était une forme d'humour oui, et elle reposa son attention sur le verre de thé, abaissant son regard jusqu'à le ménisque

- Ou alors tu aimes bien les choses sucrées.

- C'est juste que le thé, sans sucre, c'est pas très bon.

Ingrid était convaincue par cela. D'après elle, on était proche de l'imbuvable avec le thé pur.

- Je suis même pas encore sûre d'avoir mis assez de sucre dedans.

Ajoute-t-elle, également sur le ton de la plaisanterie.